n° 942 – Romain Rolland – Guillevic – octobre 2007

18,50 TTC

Le temps semble venu de considérer Romain Rolland avec un regard neuf. Libéré du poids de l’histoire immédiate, il est aujourd’hui plus facile d’aborder son œuvre en la dégageant des lourdeurs idéologiques qui en ont parfois obscurci la lecture. De nouveaux lecteurs s’y intéressent dans la mesure où elle révèle le monde intérieur d’un homme qui cherche à donner un sens à sa vie. « Je cherche dans l’âme humaine le métal qui résiste à la fournaise, l’esprit plus fort que la mort, et s’il apporte avec lui des actes pour franchir l’abîme du néant », écrivait-il en 1910. C’est un Romain Rolland public et intime qui apparaît dans ces pages, un romancier dont l’œuvre fait l’objet d’une réévaluation à la fois incisive et nuancée, à la lumière notamment d’une éclairante comparaison avec celle de Proust, un écrivain dont l’engagement littéraire et civique « nous fait ressouvenir du meilleur de nous-mêmes et de la liberté », comme l’avait observé Jean Guéhenno. Son art, sa pensée, ses relations avec les œuvres des musiciens et des philosophes, de Beethoven à Nietzsche, son approche de la question juive, ses réflexions sur l’histoire de son temps, le rayonnement de son œuvre en Europe et dans le monde sont autant de thèmes qui suscite ici même de nouvelles et très fécondes explorations.

S o m m a i r e – P r é f a c e

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