n° 1014 – Diderot – Sartre – Chris Marker – octobre 2013
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À l’exception de son travail sur l’Encyclopédie, les contemporains de Diderot ne purent avoir de ses écrits qu’une vision très incomplète. Ce sont les Allemands — Goethe, Schiller, Hegel — qui ont les premiers pressenti une œuvre essentielle. Des inédits ont été révélés au fil du temps. On connaissait l’Encyclopédiste, on découvre le romancier, l’auteur de contes et de choses vues ; c’est ensuite l’épistolier éblouissant des lettres à Sophie Volland qui s’impose ; puis l’inventeur d’un genre littéraire, le Salon de peinture comme mise en récit des tableaux accrochés dans une exposition. Diderot ouvre la voie à Stendhal et Gautier, Baudelaire et Apollinaire. Diderot est par excellence un écrivain et un penseur en mouvement, un manieur d’idées et un manipulateur de formes. Il reste un brouilleur d’évidences pour nous forcer à nous interroger sur nos certitudes, en même temps qu’un enchanteur qui nous invite à jouir de la beauté du monde.
Il y a un paradoxe Sartre. Celui qui symbolise « l’intellectuel total », présent sur tous les fronts de la pensée, philosophe, critique, romancier, homme de théâtre, peine à trouver, en France, une place posthume digne de ce nom. Paradoxe accentué par le rayonnement toujours actif de sa pensée et de ses écrits à l’étranger…
« Chris Marker me paraît un personnage fascinant, à ma connaissance unique au monde. Je ne connais personne qui puisse avoir à la fois ce sens des problèmes politiques contemporains, ce goût du beau, cette espèce de joie devant la culture et devant l’art, cet humour ; et qui arrive, lorsqu’il fait un film, à ne se séparer d’aucune de ces tendances » (Alain Resnais).
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