n° 897-898 – Robert Pinget – Jean Grenier – janv / fév 2004

18,30 TTC

On a souvent parlé, à propos de Robert Pinget, d’auteur discret. À l’abri de l’agitation médiatique comme des cénacles théoriques, il fut l’ennemi de toutes les démagogies et des séductions faciles. Discrète, secrète parfois, la voix de Pinget est forte. Singulière, elle est toujours aisément reconnaissable, qu’elle aille vers l’excès et la démesure ou vers l’économie et la retenue. Elle s’éprouve dans des tonalités variées : humour grinçant et tendre, désespoir désabusé ou douloureux, fantaisie, gravité, critique acerbe, sympathie certaine pour l’Autre sous toutes ses formes… Chez Pinget, la recherche du mot juste, du rythme porteur de sens, du ton équilibré est toujours un exercice de lucidité, qu’il s’agisse de dramaturgie, de poésie ou de récit. Il est temps de réévaluer cette œuvre importante, en dehors des cadres qui l’ont parfois contenue.

S O M M A I R E – P R É F A C E

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