n° 959 – Thomas Bernhard – mars 2009

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« Des écrivains, il y en a d’horribles, de mauvais, de passables, des bons et d’excellents. Il y en a même de géniaux. Mais il en est aussi d’autres dont la qualité, même si on n’hésite pas à la leur reconnaître, est quelque chose de secondaire. Ce sont les écrivains qui créent une dépendance, ou dit d’une autre façon, ceux avec lesquels le lecteur établit une relation qui ressemble plus à celle du supporter de football avec son équipe ou à celle de la gamine de quinze ans avec son idole musicale. De ces auteurs on lit tout et on en veut toujours plus ; (…) » Ces propos du romancier Javier Marías témoignent de l’impact exercé par l’œuvre de Thomas Bernhard. Vingt ans après la mort de l’écrivain autrichien, ce numéro d’Europe réunit des contributions internationales pour explorer le formidable dispositif d’écriture qui engendra un déluge ininterrompu de textes, du début des années soixante jusqu’à Extinction et Place des Héros, ultimes chefs-d’œuvre d’un auteur qui ne fut pas seulement un lanceur de brûlots flamboyants, puisqu’il n’aura cessé de suggérer que « le bonheur du récit dans le malheur du monde représente peut-être l’art de vivre de la littérature ».

S o m m a i r e – P r é f a c e

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