n° 935 – Gérard de Nerval – Jourdan – Aïgui – mars 2007

18,50 TTC

Nerval demeure l’une des figures les plus touchantes et singulières de notre littérature. Hanté par le spectre de la folie, il mena une vie souvent marginale, tissue d’errances et de liberté, avant de mourir tragiquement, une nuit de janvier, dans la plus grande misère. « Dans le romantisme qu’il traverse, et auquel il paraît étranger, Gérard de Nerval semble une apparition », observait Pierre Jean Jouve, ajoutant : « son œuvre s’écoule à part, comme s’il était à la fois en avant de son époque et en arrière ». Nerval possède une tonalité toute personnelle, faite de simplicité, de fantaisie, en même temps que de mélancolie profonde. Sa plongée vers les abîmes intérieurs de l’homme, et le démoniaque, le rapproche de certains poètes allemands dont il fut un fin connaisseur. Et sans doute est-ce cette singularité, cette irrégularité, cette position isolée parmi ses contemporains, qui lui a valu d’être si longtemps tenu à l’écart, et si mal lu…

S o m m a i r e – P r é f a c e

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