n° 889 – Robert Walser – Birmanie & Cambodge – mai 2003

18,30 TTC

Il y a Walser le fou et Walser le sage. Il y a Walser l’émerveillé et Walser le désespéré. Il y a le modeste Robert Walser et l’orgueilleux retranché dans le silence. Il y a le gentil Robert et le Robert qui perd ses nerfs dans les estaminets. Il y a le Walser qui aime tout le monde et celui qui vit en solitaire. Tout le monde peut aimer Robert Walser parce qu’il est à la fois tous ces personnages d’une manière si originale qu’il n’y a qu’un Robert Walser, écrivain génial à la personnalité insaisissable. Né à Bienne dans le canton de Berne en 1878, Walser quitta l’école à quatorze ans pour faire un apprentissage de commis de banque. Sa carrière d’écrivain dura trente-cinq ans, passés pour l’essentiel à Berlin, à Bienne, puis à Berne. Très admiré par ses pairs (Franz Kafka, Robert Musil, Walter Benjamin), il connaît aussi les affres de l’insuccès. En 1929, une crise psychique entraîne son admission dans l’asile psychiatrique de la Waldau, près de Berne, où il demeure plus de trois ans, continuant d’écrire et de publier. En 1933, il sera transféré contre son gré dans un établissement du canton d’Appenzell, à Herisau, où il passera vingt-trois ans, menant la vie réglée d’un patient exemplaire. Aucun manuscrit de cette période ne nous est parvenu, tout semble confirmer le long silence de l’écrivain, choisi ou subi. Il meurt le jour de Noël 1956, pendant une promenade dans la neige.

S O M M A I R E – P R É F A C E

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